Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience de navigation.
En continuant votre visite sans modifier vos paramètres, vous acceptez l'utilisation de ces cookies. En savoir plus

 

Percez les secrets de la Dombes Côtière

L’histoire a été marquée, parfois façonnée par de grands personnages. Découvrons ces anonymes qui ont fait de grandes choses.

Grands personnages de Miribel 

Joséphine Guillon (1819-1913). Fille d’un médecin établi à Miribel, Joséphine Guillon a consacré sa vie et sa fortune aux déshérités. En 1894, elle crée puis dirige jusqu'à sa mort un hospice de vieillards aujourd'hui devenu la maison de retraite « Bon Séjour » à Miribel. Henri Grobon (1822-1893).

Henri Grobon fut maire de Miribel de 1865 à 1870. Il est surtout à l'origine de l'essor industriel de sa commune grâce à la construction, en 1857, d'une usine pour la teinture et l'apprêt de la soie, entre le Rhône et la voie ferrée qui venait d'être ouverte. Sa résidence est devenue mairie en 1932.


Henri Deschamps
(1899-1968) & Jean Moulin (1899-1943). Dans sa maison de Miribel, à l'angle de la Grande Rue et de la rue du Pont de l’Île, Henri Deschamps est inquiet. Il héberge clandestinement Jean Moulin, traqué par la Gestapo, pendant que celui-ci organise la Résistance avec d'autres amis. C'est dans cette maison que les Mouvements Unis de la Résistance (M.U.R.) voient le jour, le 26 janvier 1943. Jean Moulin est finalement arrêté par la Gestapo le 21 juin 1943 à Caluire avant de décéder le 8 juillet de la même année dans le train qui le conduit en Allemagne.

Grands personnages de Beynost 

Antoine Magnin (1848-1926).

Né à Trévoux, dans l’Ain, Antoine Magnin est un scientifique dans l’âme, entre autres docteur en médecine, botaniste et chargé des fonctions d’agrégé d’histoire naturelle. Il déroule principalement sa carrière entre Lyon et le Jura et s’intéresse particulièrement à ces régions tant d’un point de vue botanique que médical, biologique ou météorologique… Il a notamment étudié « l'impaludisme dans la Dombes » - l’action pathogène qu’exercent les marais sur l’homme - lors de sa thèse de médecine. Antoine Magnin est enterré à Beynost.

En savoir + sur Antoine Magnin

Henry Gabrielle (1887-1968). Médecin militaire puis enseignant de la médecine, Henry Gabrielle est un homme au grand cœur, diplomate, visionnaire et moderniste. Durant toute sa vie, il marque le monde médical de son empreinte. Il a été tour à tour chef de l’hôpital militaire Desgenettes de Lyon (1939), président Hospices Civils de Lyon (de 1952 à 1966) et de l'Union Hospitalière du Sud-Est, à partir de 1957. Élu maire de Beynost en 1944, Henry Gabrielle est également à l'origine de l'installation du Centre de Transfusion Sanguine sur la commune où il est enterré.

En savoir + sur Henry Gabrielle

Joseph Martin Pierre Rollet (1824-1894).

Né et élevé dans l’Ain, Joseph Rollet excelle dans ses études de la médecine. Ce membre de l'Académie des Sciences, Belles lettres et Arts de Lyon, président de la Société Nationale de Médecine de Lyon, et président d'honneur de la Société Française de Dermatologie et de Syphiligraphie, s’est consacré aux maladies vénériennes dès 1850. Son œuvre sur ce sujet est considérable et ses découvertes eurent des conséquences thérapeutiques et médico-légales d'une grande importance : la médecine légale de la syphilis reposait désormais sur des bases scientifiques. Il décède le 2 août 1894, alors qu’il rédige le discours d'ouverture du congrès de dermato-vénérologie qui débute le lendemain à Lyon. Il est enterré à Beynost. 

En savoir + sur Joseph Rollet

BLANC et DEMILLY - Photographes Quel lien avec Beynost ? 
Édouard Bron s’installe en tant que photographe à Lyon vers 1893. Vers 1910 il engage un apprenti, Antoine Demilly, qui épousera en 1920 Adrienne Bron, une de ses deux filles.
Théodore Blanc est embauché en 1915 dans la même maison de soierie que Marcelle Bron. Il pratique la photographie en amateur et épousera Marcelle en 1918.
En 1923, Édouard Bron pense à la retraite. Il achète une propriété rue du Prieuré à Beynost (village qui l’avait séduit  40 ans plus tôt lorsqu’il avait quitté sa Suisse natale pour Lyon). Il propose à ses gendres de prendre sa succession.
En 1924, l’atelier Bron devient « Blanc & Demilly successeurs ».  
Source « Blanc & Demilly » 40 ans de photographie à Lyon - René Basset – Éditions Jacques André

Jean-Baptiste Martin (1875-1936).

La vie de Jean-Baptiste Martin, plus connu sous le nom de Chanoine Martin, a été marquée par sa vocation religieuse, autant que par son amour de la nature et des sciences qui s'y rapportent. Celui qui est devenu curé de Beynost en 1913 a en effet écrit de nombreuses brochures consacrées à l'histoire géologique de notre sol, à la vallée du Rhône aux âges préhistoriques, à la vallée de la Saône, aux moraines glaciaires en Bresse et en Dombes, aux terrains jurassiques, et à la région de Sathonay.

En savoir + sur Jean-Baptiste Martin

 

Alexandre Lacassagne (1843-1924).

Connu comme l’un des principaux fondateurs de l'anthropologie criminelle, il fit de Lyon la capitale de la criminologie française. À 37 ans, il est nommé à la chaire de Médecine Légale de la faculté de médecine de Lyon et occupera ce poste jusqu’à sa retraite en 1913. C’est là qu’il se spécialise dans l’expertise médico-légale. Il utilise intensivement l'anthropométrie et est l’un des premiers à utiliser les techniques de l’autopsie en criminologie. Grand collecteur et archiviste, en 1921, il fait don de 12 000 documents, photographies, dessins, croquis, etc. à la bibliothèque municipale de Lyon. Il décède en 1924 des suites d'un accident de voiture survenu 7 mois auparavant et est inhumé à Beynost, sans fleurs ni discours, comme il l'avait exigé.

En savoir + sur Alexandre Lacassagne

Grands personnages de Thil

Famille DOST

La famille Dost est une des plus ancienne famille de Thil si ce n'est la plus ancienne. La première famille Dost se serai installée à thil au XVIIeme siècle. Ce fut Jean Dost qui dirigeat le projet de plantation des platanes à l'entrée de Thil. Monsieur et Madame Paul-Louis Dost possèdent notamment une des maisons les plus anciennes de Thil, cette maison possèdent une poutre gravée à la date de l'hiver 1716.

Louis Hargé

1925-2014 : Résistant durant la seconde guerre mondiale, il fut appelé au Service de Travil Obligatoire en Allemagne à seulement 17 ans. Désertant le STO , il rejoint son cousin à Coulombier dans la Sarthe afin d'apprendre le metier de boulanger. C'est dans cette petite ville qu'il rencontre M Coat , un facteur engagé dans la résistance qui lui apprend à organiser des attentats. Le 9 juin 1942, les allemands se rendent à Coulombier pour l'arreter mais prévenus avant il fuit et part pour la ville d'Albi en vélo à plus de 600km afin de rejoindre son père. Une fois arrivé sur place il est de nouveau chargé de mission de la résistance. Le 12 août 1942 il se fait rattraper par les allemands qui le tortureront, il recevra 4 balles et sera transporté à l'hôpital d'Albi. Après de nombreux mois de convaléscence, il sort de l'hopital et rejoindra le village de Marcelle qui deviendra son épouse. A la suite de la guerre, il reprend son métier de boulanger. Il déménage à Thil et consacre l'éssentiel de son temps libre à l'art. Il construit des reproductions migniature de villages et chateaux au sein de son propre jardin, il offre à la mairie un coq en fer et forge la grille de l'école municipale.

Grands personnages de Tramoyes

 

Martin Dumollard

(1810-1862) Fils d'un immigré hongrois, Martin Dumollard est né dans la commune de Tramoyes. A seulement 4 ans il assiste à l'arrestation et à l'écartèlement de son père suite à quoi il vivra seul avec sa mère dans la commune de Dagneux où il deviendra berger à l'age de 8 ans. Il rencontre sa future femme chez son dernier employeur, M. Guichard, à qui il vola par la suite les plus beaux moutons afin de monter un commerce. C'est alors que Dumollard commença ses actes de cruauté en tuant des bonnes. La procédure était toujours la même : il repérait des femmes à Lyon et les attirait en leurs proposant un travail pour une somme alléchante. Une fois arrivé dans une zone proche de son domicile il les tuait, les violait pour certaines et les dépossedait de toute leurs affaires. Les victimes retrouvées nues étaient laissées pour morte dans des forêts, jetées dans le Rhône et parfois enterrées vivantes. L'une d'entre elles, Marie Pichon, s'échappa et le dénonça à la gendarmerie. Niant les faits, les affaires de nombreuses bonnes disparues étaient retrouvés à sont domicile. Mme Dumollard gardait les affaires des victimes pour ses propres besoins ou les revendait après les avoirs lavés. Suite à ces preuves irréfutables, Dumollard fut condamné à la guillotine en 1962 sur l'actuelle place Carnot à Montluel.

 

Jacques Daudé

Bourgeois de Lyon, né à Lyon en 1701, mort au même endroit en 1785.Il est le fils d’un négociant (drapier), conseiller du Roi, contrôleur des rentes de l’Hôtel de ville de Paris ; petit fils d’un notaire royal ; arrière-petit-fils d’un marchand de laine, arrière arrière-petit-fils d’un menuisier. Négociant et juge en la douane de Lyon, il réside rue Saint Dominique, paroisse de Saint Nizier à Lyon. Il est quatrième échevin de la ville de Lyon en 1758 – 1759. Il achète des terres et domaines, notamment le domaine du Poussey (paroisse de Mionnay) de Joseph, Marie Emilie de Joly de Choin, chevalier baron de Chalioure, le 22 janvier 1739. Il devient alors Seigneur du Poussey puisqu'il achète la seigneurie et les droits qui vont avec, sans devenir noble pour autant. Il achète un grand nombre de terres sur la Paroisse de Tramoyes comme en témoignent le plan Terrier du Marquisat de Miribel de 1750 ainsi que le plan géométral Daudé de 1769. Ces deux plans révèlent la stratégie foncière de Jacques Daudé qui se déploie sur les terres et domaines situés au nord nord-ouest de la paroisse de Tramoyes afin de créer un grand domaine d'un seul tenant. Son fils Jean-Baptiste poursuit cette politique d'acquisition de biens fonciers. En 1755, le roi le maintient dans la noblesse d’extraction, c'est-à-dire la noblesse ancienne, sans que Jacques Daudé ne soit obligé de rapporter comme preuves les titres d’origine, attendu qu’ils ont brûlé dans un incendie. C'est un exemple patent de noblesse récente acquise ou usurpée. Jacques Daudé se justifie en déclarant communes avec lui les lettres accordées par le roi en 1727 aux Sieurs Daudé de la Valette et Daudé de Valescure, ses cousins germains. Les actes notariés n’indiquent son titre d’Ecuyer ou Chevalier qu’après 1755.